P.
É.
N.
I.
S.
Bronson
Rôle: Michael Peterson/Charlie Bronson
On va régler la question tout de suite, parce que dès que quelqu’un parles de Bronson, le p.é.n.i.s sort toujours à un moment donné.
Tom Hardy n’est pas circoncis.
Il roule avec son capot.
Pedro a son capuchon.
C’est un pénis 100 % naturel, sans altération.
Voilà.
C’est pas le pénis en tant que tel (qui est fort normal, pas plus ou moins gros que la moyenne). C’est le contexte (zéro sexy, nah, il y a juste une scène de sexe dans ce film et elle dure 15 seconde et on voit rien, trop sombre) autour des deux apparitions du moneau de Tommy dans ce film qui fait que ça ressort toujours dans les conversations. On voit le pipi de Hardy dans Stuart aussi, mais c’est pas autant frappant qu’ici.
Mais bon, c’est pas un film à propos du pénis de Tom Hardy.
Comment vous décrire Bronson….
C’est une expérience. Une expérience bizzare. Un excellent film, mais tellement étrange.
Encore une fois, tiré d’une histoire vraie. Avec, Stuart, Lawless, The Virgin Queen, et les futurs Legend (sur les jumeaux Ronnie et Reggie Kray, double Tom, et Ronnie est bisexuel, et son boy toy est joué par Taron Egerton et je bave depuis que le trailer est sorti.), The Revenant (où il joue John Fitzgerald et retrouve Di Caprio) et Rocket Man (Biopic d’Elton John), je dirais que Tom est en passe de devenir LE spécaliste des personnages réels.
Michael Peterson a eu une enfance normale dans une banlieue anglaise avec des parents de la classe moyenne aimants. Mais Michael est très violent, constamment violent. Il deviendra (sous son pseudonyme de lutteur, Charlie Bronson, en honneur de l’acteur américain) connu comme le prisonier le plus violent de l’histoire carcérale d’Angleterre.
Le personnage principal de ce film n’est pas attachant. C’est un sociopathe (le troisième sociopathe chauve de Tom, avec Bane et Shinzon), un égocentrique de la pire espèce et il a plusieurs visses de lousses dans son cerveau.
Charlie veut être célèbre. Il est persuadé qu’il est né pour accomplir de grandes choses. Il ne se prend pas pour du menu fretin, non monsieur! Charlie Bronson est un GRAND. « You don’t want to be trapped inside with me, Sunshine. Inside, I’m someone nobody wants to fuck with, do you understand? I’m Charlie Bronson. I am Britain’s most violent prisoner.«
Ceci dit, je ne qualifierais pas Bronson de film « dur ». Oh il y a des passes violentes, mais le tout est tellement surréaliste, le personnage tellement carricatural, le ton tellement « tongue in cheek » on est comme déconnectés de la violence et des dégeulasseries qu’on voit à l’écran. Il y a des bout où on rit à se pisser dessus. Ce film est vraiment bizzare, mais dans le bon sens.
Fait à noter, zéro violence sexuelle dans ce film. Charlie a ses principes. Quelques jolies filles, souvent légèrement vêtues, mais pas d’objectification. La caméra ne s’attarde pas sur elles, elle est beaucoup trop occupée à carresser Charlie. C’est lui qui est objectifié. Les femmes sont là, mais c’est tout. Charlie n’est ni violent, ni insultant envers aucune des femmes. Il en menace une, mais ne lui fait rien. Pas nécessairement féministe, mais assez rare pour que ce soit souligné.
Ce film nous montre Charlie dans toute sa vérité. Il n’essaie pas de le faire passer pour un anti-héros, un incompris, un pauvre type injustement condamné par le Système. Charlie Bronson est une ordure, sa place est en prison, lui-même le dit constament. Il aime la prison, il VEUT être en prison. C’est l’endroit où il est un Dieu. Dehors, il n’est pas à sa place. On ne cherche pas à vous expliquer Charlie Bronson. On ne cherche pas à le comprendre. On le présente, c’est tout.
Charlie Bronson est aussi un idiot de première, genre, c’est vraiment pas une lumière.
Ce film marque le retour en force d’Hardy après sa cure de désintox et sa reprise du travail. Le fameux Big Break que Nemessis n’a pas pu être. Beaucoup disent que c’est sa meilleure performance en carrière. Je suis d’un autre avis, comme vous le savez déjà, mais c’est seulement parce que je ne juge pas le talent d’un acteur seulement par jusqu’où il peut pousser le bouchon.
Cela dit, Bronson est définitivement un tour de force que Tommy relève avec BRIO.
Hardy se pitche litérallement dans le personnage, il se fond au complet dedans et nous sert un clown déjanté sorti tout droit d’un trip d’acide. Le contraire parfait de sa performance en tant que Bob Saginowski avec le même niveau de virtuosité. Du grand art.
Et la bande sonore, la bande sonore. Oh boy, la bande sonore de ce film est tout à fait appropriée, mais elle va vous coller dans la tête et vous rendre à moitié fous.
Pour un public averti seulement, mais toute une ride!
(Disclaimer: on voit un des personnages, à l’asile, déféquer dans sa main et se frotter le caca dans le visage. C’est pas en gros plan, mais c’est très clair ce qu’il est en train de faire. Si c’est assez pour vous décourager de voir ce film, ne voyez pas ce film. C’est pas pour tout le monde, et c’est correct, personne ne vous juge. Si vous pensez que vous pouvez supporter la scène de caca, Bronson vous fascinera, garanti)
C’est tout pour cette partie du Grand Visionnement Tom Hardy. J’espère que vous avez aimé. Moi, j’ai ADORÉ cette petite expérience et je pense que mes vacances en août vont être consacrées à un Grand Visionnement Chris Evans et peut-être un Tom Hiddelston.
Je vais certaienement écrire sur Legend (Hardy et Taron Edgerton en amants… Oh boy, je ne dormirai pas pendant un mois) et The Revenant qui sont dû pour sortir cette année, donc, ne vous éloignez pas trop!
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