Le Grand Visionnement 2015 Partie Cinq: This Means War / Star Trek : Nemesis / Warrior

Oh boy, pour une des rares fois dans ma vie, j’ai pas fini un film. Et je vous rappelles que vous vous adressez à une fille qui a regardé tous les Twilights sans vomir et qui regarde VOLONTAIREMENT Blade: Trinity à chaque fois qu’elle tombe dessus à la télé. Ryan Reynolds a cet effet sur moi.

Putain que j’ai hâte à la sortie de Deadpool. J’adore Deadpool.

Ok, je gaspille du temps parce que j’ai pas hâte de vous parler de:

This Means War (C’est la guerre)

J’AI DÉTESTÉ LES 30 MINUTES DE CE FILM QUE J’AI VU.

Non, je ne vous donne pas le nom de son personnage, je ne mets pas de photos, je ne vais pas perdre de temps a rechercher ce film merdique.

Pourtant, j’adore Chris Pine, Reese Witherspoon et, bien entendu Tommy, mais OH MON DIEU scénario cliché à mort et dialogues qui me donnent envie de vomir.

Je suis pas une grande fan de comédies romantiques, (sauf French Kiss, avec Meg Ryan et Kevin Kline et What’s your Number, avec Anna Farris et Chris Evans) mais je suis pas non plus allergique au genre.

Mais ce film… OUACHE!

Si vous me croyez pas, écoutez un petit british vous le dire. On sait tous que l’accent british vous rend automatiquement intelligent:

Ok, je savais bien qu’avec McG comme réalisateur, ça serait cliché et misogyne, mais je m’attendais pas à ce que ce soit complètement stupide. Et aussi creepy.

Un jour, peut-être, je me le taperai jusqu’au bout. Mais il va me falloir une bonne quantité d’alcool et je vais probablement passer mon temps à crier des insultes aux petites personnes qui bougent dans la boîte magique. Si vous avez de la chance, je vais me filmer en train de hurler après ma tv. Ça risque d’avoir plus de contenu et de QI que ce film.

Sur Netflix, si vous avez le cœur solide.

Passons au prochain.

Star Trek : Nemessis

Rôle: Shinzon

Shinzon

La première fois, mais non la dernière, que Tommy joue le rôle d’un sociopathe chauve.

Le film date de 2002, on a donc droit ici a baby Tom Hardy dans toute la gloire de sa carrière sur le point de s’effondrer à cause de la drogue. L’échec commercial du film, qui devait être son « big break » a déclenché la spirale infernale qui l’a mené en désintox.

Ce film est très bof, mais c’est surtout à cause du réalisateur. Tout ce que j’ai lu sur le film indique qu’il était la seule personne sur le plateau qui n’avait AUCUN intérêt dans Star Trek et qu’il se fichait pas mal de la série et des personnages. C’est une excellente façon de scrapper une franchise. Mission accomplie Stuart Baird, ton film est vraiment poche!

Mais je l’ai regardé au complet. Parce qu’au moins, le cast fait un effort. Hardy et Patrick Stewart en particulier, se démènent pour essayer de faire pousser des fleurs sur le tas de fumier, et leurs scènes ensemble sont intéressantes.

L’histoire est très compliquée, comme la plupart des Star Trek, mais en gros, Shinzon est un clone de Jean-Luc Picard qui a été créé par les romuliens dans l’espoir de faire éventuellement un swicharoo et avoir une taupe au sein de la Confédération.

Le plan a été abandonné et Shinzon, jeté aux oubliettes. Et maintenant, il est en quête de vengeance.

Et il y a aussi une scène de viol inutile dans ce film.

Ouais. Vous avez bien lu.

Une scène de viol qui n’était pas nécessaire.

Dans un film de Star Trek.

J’ai besoin d’une douche à l’eau de javel.

Fuck you Stuart Baird.

Le jeu de Tommy ici est un peu forcé, mais on voit quand même son talent. Il n’avait pas encore perfectionné son habileté pour le dosage émotif.

Ou c’est le réalisateur qui le poussait à en mettre plus que le client demande.

Ou c’est la coke qui jouait à sa place.

En tout cas, c’est pas sa meilleure performance, mais j’ai vu pire. À ne voir que si vous êtes un gros fan de Next Generation, et si c’est le cas, vous l’avez probablement déjà vu. Et vous l’avez trouvé poche.

Sur Netflix en anglais.

Passons maintenant à un des films sportifs préférés de mon frère Philippe (l’autre, c’est Slap Shot. Ne le jugez pas, c’est mes deux films sportifs préférés aussi!):

Warrior (Guerriers)

Rôle: Tommy Reardon

Warrior

Ah, un bel homme tatoué, matante aime… Il en a beaucoup plus maintenant, et je m’en plaint pas…

Ce film a valu une nomination aux Oscars comme acteur de soutien à Nick Nolte en 2011. Très mérité. C’est un excellent film.

Tommy Conlon est de retour à Pittsburg après avoir pris le large avec sa mère quinze ans plus tôt pour échapper à son père alcoolique et abusif. Il est maintenant un vétéran de la guerre en Irak et a pris le nom de jeune fille de sa mère. Son retour en ville est une occasion de joie pour son père Paddy (Nick Nolte), maintenant réformé et sobre. Sa joie va être vertement coupée par la froideur et le total désintérêt du fils prodigue à se rapprocher de lui. Tommy a souffert pendant ces 15 ans, souffert constamment et il n’est pas là pour soulager les remords de celui qu’il considère comme la source première de ses souffrances.

À Philadelphie, Brendan Conlon (Joel Edgerton), le frère aîné de Tommy, et sa femme Tess, n’arrivent pas à faire face aux dettes accumulées par les séjours à l’hôpital de leur fille cadette qui a eu des problèmes cardiaques, et ils sont sur le point de perdre leur maison. Brendan, un ancien combattant de la UFC, décide de remonter dans la cage pour se faire un surplus d’argent. L’école où il enseigne l’apprend et le suspend sans salaire pour le semestre. Brendan décide donc de se consacrer à temps plein aux MMA, pour la survie de sa famille et malgré la désapprobation de Tess.

Les deux frères entendent parler du tournoi de MMA Sparta, avec une cagnotte de 5 millions et tous les deux sont déterminés à gagner. Brendan, pour sa famille, et Tommy pour tenir la promesse qu’il a fait à Manny, son frère d’armes tombé au combat, qu’il prendrait soin de sa femme et des ses enfants s’il lui arrivait malheur.

Lors du tournoi, les fils de Paddy  se retrouvent dans une confrontation, d’abord verbale sur la plage à la veille du début des combats, puis physique lors de la Grande Finale. Brendan s’y est rendu à coup de stratégie et de prises de soumissions, Tommy à coup de rapidité et de puissance, c’est un putain de bulldozer humain.

La scène sur la plage est ma préférée et celle qui a déclenché un diatribe facebook comme matante en a la secret. En anglais, parce que j’ai vu le film en anglais et que je devais donc admonester Brendan dans sa langue, sinon, le ti monsieur dans la boîte magique m’aurait pas compris. (Logique de matante, essayez pas de comprendre.)

warrior cap

Ah Brendan, ton attitude me rappelles quelqu’un, et c’est venu me chercher. La preuve que le film est bien écrit avec des personnages vrais.

Les trois hommes de la famille Conlon combattent leurs démons. Ils ont tous des reproches et des regrets. Ce film est à propos de rédemption et de pardon, les combats ne sont que la trame de fond, mais les scènes dans la cage sont extrêmement bien faites. Et le meilleur montage d’entraînement, sur l’Hymne à la joie de Beethoven, au lieu d’une chansons pop générique.

Les performances de TOUS les acteurs sont absolument sans faute, Hardy, Edgerton, Nolte, Jennifer Morrisson qui joue Tess, et Frank Grillo (My Man Frank!), qui joue l’entraîneur de Brendan.

Le combat final est puissant et quand la musique commence à la fin du combat, je vous mets au défi de garder les yeux secs.

Hardy fait montre ici de tout son talent et de sa passion pour ses rôles. Sa transformation physique est impressionnante, il a l’AIR d’un bulldozer humain. Son attitude est rude et mauvaise. Il sue l’agressivité et la rancune par tous les pores de sa peau. Tommy a été trahi par les hommes de sa vie, il a perdu sa mère dans des conditions horribles, il a perdu la dernière famille qui lui restait quand Manny est mort. Il n’a plus rien à perdre et il se fout de tout. La scène aux machines à sous où il rentre verbalement dans Paddy et le démolit émotionnellement est frappante. On a mal pour le pauvre Paddy et on se dit qu’il faut VRAIMENT pas faire chier Tommy Reardon si on tient à la vie.

En anglais sur Netflix. Fortement recommandé.

Next: Mon personnage préféré de Tom (oui, je l’aime encore plus qu’Eames!)

Un billet sera entièrement consacré à The Drop.

Parce que j’en ai long à dire sur Bob Saginowski.

Et sur Rocco, le bébé pitbull tout petit et tout mignon.

2 réflexions sur “Le Grand Visionnement 2015 Partie Cinq: This Means War / Star Trek : Nemesis / Warrior

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