Ahh Roland Emmerich.
Depuis Stargate en 1994, Roland nous sert toujours sensiblement le même film. Comme un bon vieux Kraft Dinner, on peut mettre des nouilles en forme de dinosaures (ou d’extraterrestres) mettre une sauce au cheddar blanc (ou au réchauffement planétaire) ou utiliser une farine Smart à base de choux-fleurs (ou de Godzilla), ça reste un Kraft Dinner.
Ce n’est pas du cinéma 5 étoiles Michelin, c’est peut-être pas hyper nutritif, mais ça fait la job et le goût est apprécié de tous.
Voyons comment Roland nous sert son Kraft Dinner saveur Maison-Blanche.
White House Down (Assaut sur la Maison-Blanche)
Rôle : John Cale

Avant de commencer à parler du film, je vous présente notre feuille de Bingo Roland Emmerich, on va voir si on peut gagner :

Vous pouvez l’imprimer et l’amener avec vous pour jouer au cinéma à la sortie de Stonewall ou du prochain Independence Day.
Surveillez le texte en mauve pour les cases à pitonner.
Allright! C’est parti!
Emily Cale, 11 ans, est une fan finie de la Maison-Blanche et du président. Elle reçoit un avis sur son téléphone concernant un reportage sur les discussions à propos d’un éventuel traité de paix au Moyen-Orient alors qu’au même moment elle voit passer Marine One (l’hélicoptère présidentiel) au-dessus de sa maison.
Le président (Jamie Foxx) demande à Carol Finnery (Maggie Gyllenhaal), qui s’occupe de sa protection rapprochée de demander au pilote de « faire le truc » c’est-à-dire frôler le bassin du monument Washington en passant juste au-dessus pour le fun. (On pitonne « on s’en fout que ça ne soit pas permis, tant que c’est le fun »)
On voit toutes les mesures de sécurité utilisées pour protéger le président et la Maison-Blanche alors que Marine One fait son approche et son atterrissage.
John Cale (Tatum), un policier de DC affecté à la protection du président de la Chambre des Représentants (le Speaker, en anglais) termine son quart de nuit de travail dans un argument féroce avec un écureuil qui vole les graines de la mangeoire à oiseaux de son patron.
On voit ensuite le Chef de la sécurité de la Maison-Blanche (James Woods) se préparer pour sa journée de travail et dire au revoir à sa femme de façon PAS SUSPECTE DU TOUT.
Cale arrive au Capitole avec son patron qui essaie d’avoir une conversation politique avec lui et exprime son MANQUE TOTAL D’INTÉRÊT À ÊTRE PRÉSIDENT, GROUPE IL NE VEUT VRAIMENT PAS ÊTRE PRÉSIDENT AVEZ VOUS COMPRIS LÀ? Il croise l’assistante du vice-président qui a réussi à lui avoir une entrevue pour faire partie des Services secrets en échange d’un souper aux chandelles et la promesse qu’il va essayer de faire une séance de minouches. (Come on! Si t’as Channing Tatum, prêt à te faire des faveurs sexuelles en échange d’un service, demande plus que « second base » girl! Abuse de ta chance!). Cale pousse sa chance en lui demandant si elle peut lui avoir un laissez-passer pour sa fille aussi.
Un ti monsieur qui n’a PAS L’AIR SUSPECT DU TOUT, fait des choses pas très claires avec des fils…
John va chercher sa fille Emily qui est en colère contre lui parce qu’il a manqué son spectacle d’école. John se querelle avec son ex parce qu’elle lui reproche de ne pas assez porter attention à leur fille.
Bon, vous pouvez pitonner « Jeune qui apprend à respecter son père », on a tous vu Independance Day et Day after Tomorrow, on sait comment ça va finir. Ah, et « le héros et son ex se sont séparés à cause de leur vie professionnelle »
John se fait bouder immensément par sa fille dans l’auto, jusqu’à ce qu’il lui donne les laissez-passer et lui raconte qu’il va aller faire une entrevue pour travailler pour les Services secrets. Elle est soudainement hyper excitée, mais pas plus impressionnée par « John » (il est comme moi, il préfère « papa ». Les gens qui vous ont mis au monde et vous élèvent ne sont pas des adultes comme les autres, ce n’est pas une question de respect, c’est carrément une question de vocabulaire, selon moi.).
L’entrevue d’embauche avec Carol Finnery (avec qui il est allé à l’université) se passe hyper mal et il n’a pas l’emploi. Il fait croire à sa fille qu’il a des bonnes chances et qu’il va le savoir dans quelques jours et l’amène faire le tour guidé de la Maison-Blanche.
On voit la réunion de l’équipe de sécurité, James Woods est très nerveux que Carol soit encore au travail à cette heure et l’encourage fortement « à rentrer à la maison pour se reposer ». C’est PAS DU TOUT SUSPICIEUX GROUPE, RIEN À SIGNALER. Il profite aussi de la réunion pour dire à son équipe que, même si c’est sa dernière semaine avant la retraite, il ne veut pas de traitement de faveur. Bien entendu, c’est à ce moment que le gâteau et les feux de Bengale sortent.
Pendant la visite, Emily répond à toutes les questions, au point que le guide se sent un peu intimidé et John a soudain peur que sa fille se fasse taquiner à l’école parce qu’elle est une nerd (John n’a pas encore reçu le mémo que les Geeks sont maintenant les maîtres du monde). La madame du Nebraska est très déçue quand le guide lui dit qu’il n’y a pas de tunnels sous la Maison-Blanche par lesquels Marilyn Monroe entrait en cachette pour voir Kennedy. (Spoiler : vous pouvez pitonner « Théorie de la conspiration ou légende urbaine qui est vraie ») On mentionne rapidement le bunker, et le président croise la visite, serre la main d’Emily et dit un coucou à la caméra de son smartphone pour son vlog.
John s’arrête 30 secondes pour regarder les réparateurs PAS DU TOUT SUSPECTS dans la salle de projection. Emily a une envie pressante alors que son père regarde le tableau de l’incendie de 1814 et se dirige à l’étage inférieur pour aller à la salle des Dames.
Le monsieur PAS DU TOUT SUSPECT du Capitole se rend en plein milieu du de la grande salle avec un cart bourré d’explosifs qu’il fait sauter. La Maison-Blanche est mise sous verrou et les réparateurs PAS DU TOUT SUSPECTS de la salle de vidéo neutralisent les gens des services secrets (avec un fusil à clous, WTF?) et infiltrent l’armurerie.
John est embarré dans le salon avec les autres touristes et Emily est seule en bas et se cache des terroristes qui ont pris le contrôle de l’édifice. Elle réussit à les filmer discrètement et à entrer en contact avec son père.
John profite de l’arrivée des terroristes dans le salon et de leur bataille avec les membres des Services secrets pour s’emparer d’un fusil et s’échapper pour partir à la recherche de sa fille.
James Woods a demandé l’arrivée de Marine One, mais des tireurs sur le toit empêchent l’hélicoptère de se poser. Carol Finney, pendant ce temps, s’occupe de sortir le vice-président et le Speaker du Capitole.
Le vice-président est envoyé sur Air Force One (l’avion présidentiel) et le Speaker est emmené au Pentagone.
Comme leurs routes de sortie sont barrées, James Woods décide de faire descendre le président dans le Bunker, et une fois rendu, il tire sur tous les membres de la sécurité.
OH CHOC! JAMES WOODS EST LE MÉCHANT!!!!!
Vraiment, président Jaimie Foxx (ok, il est noir et démocrate et Roland Emmerich n’a jamais été subtil, donc, je le baptise officiellement NObama), tu devrais te renseigner, tout le monde sait qu’on ne doit jamais, jamais, faire confiance à James Woods. Même Peter Griffin sait ça, et il est officiellement diagnostiqué comme déficient mental…
Pendant ce temps, John cherche frénétiquement Emily et tombe sur un terroriste, il le neutralise et lui vole son arme et sa radio. Ce qui lui permet d’entendre James Woods parler avec le chef des terroristes (Jason Clarke) de sa capture du président. John se dirige donc vers le bunker.
Et ainsi, commence la portion Die Hard du film. Je vous réfère à la photo au début de cet article sans ajouter plus de commentaires là-dessus…
John arrive à libérer NObama, se bat contre Jason Clarke et tue son bras droit et ils s’enfuient par la cage d’ascenseur et essaient de rejoindre le téléphone satellite (donc non surveillé par les terroristes) pour contacter le Pentagone et ordonner un assaut pour libérer la Maison-Blanche.
Bien entendu, comme John a tué son bras droit, c’est devenu PERSONNEL pour Jason Clarke.
Les terroristes ont amené une espèce de génie informatique pour prendre possession de tous les systèmes du gouvernement à partir de la salle de contrôle de la Maison-Blanche. (Euh, hein? On peut contrôler tous les systèmes à partir de la Maison-Blanche? D’un, je doute fortement que tous ces systèmes soient en réseau, et si oui, ils ne seraient pas accessibles seulement à partir de la Maison-Blanche, ça n’a aucun sens. Le Pentagone serait plus logique. Mais bon, je diverge). Il fait tout ça avec l’aide de l’équivalent d’une clé USB et le mot de passe 123456789 (le même que pour ouvrir le bouclier planétaire dans Spaceballs, ce personnage est inutile et con au max).
Emily publie les vidéos qu’elle a prises des terroristes sur YouTube avant d’être capturée et envoyée dans le salon avec les autres otages. Le guide l’informe que son père est parti à sa recherche.
NObama et John voient entrer des terroristes dans l’ascenseur avec des ogives à Javelin (missiles antiaériens). NObama les sauvent d’être écrasés au sommet de la cage en coinçant sa chaussure dans le mécanisme.
Bon le vice-président décide que comme NObama est derrière les lignes ennemies, il est compromis, et donc c’est lui qui est président maintenant. Carol se rend compte que tout le monde au Pentagone est complètement débile quand elle réalise qu’ils n’ont même pas essayé d’entrer en contact avec les terroristes pour savoir ce qu’ils veulent.
Elle lâche un coup de fil à la Maison-Blanche et se rend compte qu’elle a été complètement débile de faire confiance à James Woods. Le Général du Pentagone (aucune idée de sa job, mais il est le représentant de l’armée) est un trou de cul qui essaie de prouver que sa quéquette est plus virile que celle de Carol (Dude, Maggie Gyllenhaal a des ovaires 3000 fois plus gros que tes couilles, c’est même pas une compétition).
NObama et John arrivent à entrer en contact avec l’assistante du vice-président. Ils arrivent à parler au Pentagone et à Air Force One. Carole est hyper surprise (et soulagée) de découvrir que Cale a réussi a sauver NObama des terroristes (Figure d’autorité qui ne prend pas le héros au sérieux avant de changer d’idée).
La vidéo d’Emily est diffusée par les nouvelles et Carol apprend à John que sa fille est toujours dans la Maison-Blanche. La mère d’Emily apprend aussi la nouvelle à la télé et se dirige directement là-bas. Les terroristes aussi apprennent que leurs visages sont maintenant partout et que leur identité n’est plus secrète. Jason Clarke menace Emily pour qu’elle lui donne son téléphone. En gros, les terroristes sont une bande de racistes qui veulent tuer le président noir, Clarke est un membre des Delta Force qui faisait des Black Ops et qui a été abandonné derrière les lignes ennemies et le hacker est un hipster imbécile qui veut se battre contre le système.
Le vice-président veut ordonner une frappe aérienne. Carol explique à John le chemin à suivre pour se rendre aux tunnels qui servaient à faire entrer Marilyn en douce. Les grilles du tunnel sont bourrées d’explosifs et les terroristes sont à leurs trousses.
NObama dirige Cale vers le garage et ils se sauvent dans la limo présidentielle. Ils arrivent sur le parterre avant de la Maison-Blanche et sont poursuivis par les terroristes. Le président ordonne qu’un tank défonce la grille pour leur donner une chance de sortir, mais les terroristes ont des ogives pour ce genre de choses (l’armée est impliquée, mais n’arrive pas à régler le conflit).
NObama et John préparent leur défense et on a droit à un président avec un lance-roquette (oh hell yeah! Teamwork). Un des terroristes emmène Emily sur le balcon et John est assez distrait pour échouer d’éviter une explosion et la limo crash dans la fontaine. Ils se retrouvent face à face avec James Woods et Jason Clarke et Cale arrive à glisser une grenade dans la main de NObama qui la lance à James Woods. L’explosion est assez grande pour être vue de l’autre bout de la ville, mais tout le monde survit. (la Maison-Blanche explose).
Le vice-président est officiellement assermenté puisque tout le monde pense que NObama est mort. Carol a ramené la femme de James Woods au Pentagone pour essayer de convaincre son mari d’abandonner sa mission. On apprend qu’il a une tumeur au cerveau et qu’il fait ça pour venger son fils mort en Irak. Et en entendant ça, sa femme l’encourage à continuer.
Putain, je hais ce cliché. Ok, je ne veux en RIEN minimiser la douleur des familles, ni leur sentiment que leurs proches sont morts pour rien dans des conflits qui n’ont pas lieu d’être. Mais sérieusement Hollywood, arrêtez avec les terroristes qui rendent le président PERSONNELEMENT responsable de la mort d’un soldat. Je ne suis pas une experte en politique américaine, mais j’en sais assez pour savoir que ce n’est pas seulement le président qui décide ou non de l’entrée en guerre du pays. Il faut beaucoup de monde pour valider cette décision. Putain, c’est une des raisons pourquoi les colonies se sont rebellées contre l’Angleterre pour commencer!
Le général qui-sent-ses-couilles-menacées renvoie Carol. Elle demande au collègue de Cale (celui qui s’occupe du shift de jour de la protection du Speaker) de garder le général loin d’elle pour qu’elle puisse faire des recherches en sous-main avec un gars de la CIA.
NObama et John se sont réfugiés dans les tunnels ouverts par l’explosion de la grenade et NObama est blessé. John le soigne et lui parle de sa fille pour lui changer les idées.
Le vice-président-maintenant-président a ordonné une frappe aérienne pour reprendre la Maison-Blanche, les Black Hawks sont repérés par hipster hacker (ils ont passé devant les caméras de circulation, sérieux, ils pensaient être secrets en passant directement dans les rues, DEVANT LES CAMÉRAS DE TÉLÉ). Cale reprend contact avec le Pentagone et quand il explique au général qui-sent-ses-couilles-menacées qu’ils doivent annuler la frappe aérienne parce que les terroristes ont des Javelin il lui répond « not according to our intel » et je veux rentrer dans la télé pour lui envoyer la claque derrière la tête la plus franche de l’histoire de l’humanité.
EXCUSES-MOI, MAIS JE ME FIERAIS PLUS AU GARS QUI EST SUR PLACE ET QUI A VU LES PUTAINS D’OGIVES ESPÈCE D’IMBÉCILE À LA MASCULINITÉ FRAGILE!
(Abus d’autorité irrationnel)
Les Javelin détruisent deux des hélicoptères (DUH!). Cale monte sur le toit pour empêcher Jason Clarke de tirer le troisième. Il échoue, mais c’était très bien essayé, et c’est le temps de son show-down avec Jason Clarke. Il lui fout une volée, mais Clarke est sauvé par un de ses collègues à la dernière seconde. Cependant, Cale a échappé ses laissez-passés et Jason Clarke apprend donc qu’Emily est sa fille et il va la chercher.
Pendant ce temps, hipster hacker prend le contrôle de l’armement militaire et envoie un missile sur Air Force One. Le vice-président et son équipe sont morts. Pas de dîner aux chandelles pour John Cale avec la jolie assistante.
Le Speaker est assermenté et on lui remet les codes de lancement des missiles nucléaires.
John Cale ressemble de plus en plus à John McClane.
Le Speaker-devenu-président ordonne un bombardement sur la Maison-Blanche « pour le bien de la Nation, pour éviter qu’ils envoient le prochain missile sur une grande ville ». Et on est tous SINCÈREMENT convaincus que c’est sa raison.
James Woods et Jason Clarke utilisent les haut-parleurs pour informer Cale qu’ils ont Emily et qu’ils la tueront s’il ne leur livre pas le président dans le Bureau ovale. Cale essai de se livrer lui-même, mais NObama, qui a entendu James Woods lui aussi, se livre avant que Cale l’en empêche.
John appelle Carol et elle l’informe qu’il lui reste 8 minutes pour sortir sa fille de là avant le bombardement.
NObama, en sa capacité de président des États-Unis d’Amérique, envoie un « Fuck you » officiel à James Woods. Woods veut qu’il ouvre le Football nucléaire (la fameuse valise où se trouve le fameux bouton rouge pour les missiles nucléaires) avec ses caractéristiques biométriques. NObama lui explique que c’est inutile sans les codes de lancement, qui ont changé dès le moment où la Maison-Blanche a été compromise. Et Woods lui dit que ça, c’est son problème. Il lui révèle aussi sont but ultime : envoyer une frappe nucléaire au Moyen-Orient, pour terminer une fois pour toutes le conflit, Hiroshima-style. Pour que la mort de son fils ne soit pas en vain.
James Woods est un con de premier choix.
Il menace de mettre une balle dans la tête d’Emily s’il continue de refuser. Emily lui indique qu’elle comprend que des millions de gens vont mourir s’il ouvre la valise (bref, qu’elle comprend que sa vie est peu en comparaison), mais à la dernière seconde l’alarme incendie retentit. John a commencé à mettre le feu partout pour déclencher l’alarme. John et le guide touristique assomment le gars responsable des otages et Cale dit au guide de faire sortir tout le monde avant le bombardement. Il lui demande la route la plus directe pour se rendre au Bureau ovale.
Jason Clarke part à la recherche de Cale et NObama plante une plume dans le dos de James Woods. James Woods lui sacre une volée et utilise ses données biométriques pour ouvrir le Football. Il entre un code valide et programme un lancement. En apprenant l’activation des missiles, Speaker-devenu-président donne la dernière autorisation pour faire sauter la Maison-Blanche.
Hipster hacker explose, je ne suis pas sûre si c’est par accident ou si c’est James Woods qui l’a piégé. Peu importe, c’était un personnage merdique.
NObama se bat contre James Woods et Cale contre Jason Clarke. James Woods tire sur NObama. Cale tue Jason Clarke en le faisant exploser (et c’est cette explosion qui mérite le piton BOULE DE FEU!!!!)
Cale se dirige vers le Bureau Oval. Il tue James Woods à temps pour l’empêcher d’appuyer sur le bouton rouge. Il dit à Emily de se sauver avant le bombardement pendant qu’il va essayer de trouver le président. Emily s’empare du drapeau présidentiel et l’agite sur le parterre avant de la Maison-Blanche pour avertir les avions d’empêcher la frappe. Le Speaker-devenu-président ne donne pas l’ordre d’abandonner la mission, mais les pilotes refusent de lancer un missile sur une petite fille de 11 ans devant les caméras de télévision.
Tout le monde au Pentagone est soulagé, sauf le Speaker-devenu-président.
Carol informe Cale que James Woods devait avoir un acolyte pour pouvoir avoir les codes de lancement. Elle mentionne le fait que James Woods utilisait un pager et ça met la puce à l’oreille de John. Il dit au président qu’il va avoir besoin de son aide pour débusquer la taupe.
Les secours arrivent, Emily et Cale se font un énorme câlin et Marine One arrive avec le Speaker-devenu-président. Cale lui dit que NObama est mort. Speaker ordonne une réunion de l’État Major pour ordonner le déploiement des troupes au Moyen-Orient, étant donné que la situation a fait paraître le pays dangereux aux yeux des nations ennemies, il s’attend à des représailles.
Cale lui demande alors quand il a fomenté tout ça avec James Woods. Il sort le pager de James Woods et demande à Carol d’appeler le numéro sur le pager. Le téléphone du Speaker se met à sonner et il dit à Cale que personne ne le croira.
NObama sort à ce moment et ordonne l’arrestation du Speaker. Il informe Carol qu’il n’ira nulle part sans sa protection rapprochée et Carol regarde John avec un sourire en coin (la carrière rêvée du héros lui est refusée au début du film, mais il finit par l’avoir à la fin)
Le président offre à Emily de faire un tour de Marine One, les pays arabes vont signer l’accord de paix du président NObama et ils font le truc avec Marine one avant la fonte au générique.
Et on n’est pas loin de la carte pleine, mais on a au moins un BINGO!

Alors, mon verdict : Un Kraft Dinner bien réussi, et un peu moins stupide que certains films de Herr Roland (oh, on ne parlera pas d’Anonymus ici, mon cerveau va prendre en feu).
Mettons que s’il passe à la télé, vous pouvez le regarder avec un popcorn et un gros Pepsi ce ne sera pas une totale perte de temps.
Et non, les spoilers ne gâcheront pas votre plaisir, on voit venir les twists à 300 miles à la ronde.
La semaine prochaine, je vous explique mon conflit avec Steven Soderbergh.
On regarde deux films dans lesquels Channing a des petits rôles, Haywire et Side Effects.
Je vais essayer d’être brève, mais apportez vos bouchons d’oreilles, parce que je risque de hurler de rage.