Bon Matante est en tabarnak, en ostie, en câlisse, en tout ce que vous voudrez.
Dans la foulée de l’affaire Jian Ghomeshi (en résumé, le populaire animateur de la CBC a été accusé de comportements sexuels inappropriés et violents par 9 femmes à ce jour), la journaliste Sue Montgomery a pris Twitter d’assaut avec l’hashtag #BeenRapedNeverReported qui a généré une réponse à la fois peu surprenante et brise-cœur. Tellement de femmes qui traînent en silence un fardeau inimaginable, mon coeur se fend encore juste d’y penser.
La présidente du Conseil du statut de la femme, Julie Miville-Dechêne et la présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexa Conradi ont ressenti, à la vue de cette vague déferlante de témoignages, le besoin de sortir de l’ombre et de parler publiquement, elles aussi, de leurs expériences avec la violence sexuelle.
Jeudi, la journaliste Michèle Ouimet a parlé dans un éditorial de La Presse du viol brutal qu’elle a subi à l’âge de 21 ans, mais surtout, des raisons pourquoi elle n’avait pas porté plainte et de la honte qu’elle avait ressentie et ressent toujours. http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/201411/06/01-4816422-la-honte.php
Le même jour, l’actrice canadienne Kate Hewlett (que j’adore d’un amour pur et profond) a aussi utilisé l’hashtag sur twitter pour parler du viol qu’elle a subi il y a 15 ans au mariage d’un couple d’amis et du fait qu’elle n’en avait pas parlé pour ne pas faire de peine à sa copine et son époux en entachant leur belle journée. J’ai éclaté en sanglots en lisant son simple message de moins de 140 caractères.
Lundi, l’ancienne vice-première ministre du Canada, Sheila Copps a parlé du viol qu’elle a subit il y a plus de 30 ans et de la façon dont la police avait refusé de donner suite à l’enquête.
Mesdames, je suis absolument dévastée de savoir que vous avez vécu cette terrible épreuve et vous avez tout mon amour et tout mon soutien.
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Une femme sur trois est agressée sexuellement dans sa vie, mais une grande proportion s’ajoute avec celles qui ont subi à un moment ou un autre, des attouchements non désirés. J’ai une amie qui s’est fait tripotée par un avocat en pleine réunion en dessous de la table. Ce n’était pas violent, mais que croyez vous qu’elle a pensé quand il lui a demandé de passer chercher des dossier à son bureau? Elle s’est arrangée pour ne pas y aller et elle a bien fait.
Je fais partie de la minorité chanceuse de femmes qui n’a jamais dû dans sa vie poser un geste ou subir un geste de nature sexuelle sans mon consentement. Ne vous leurrez pas, je fais partie d’une MINORITÉ, et j’en suis consciente.
Et je sais aussi que cet état de choses pourrait changer quelque part dans mon avenir. Les femmes plus âgées ne sont absolument pas à l’abri des agressions sexuelles, pas du tout. Ce n’est pas une question d’âge ou d’apparence.
Cet état de choses me fait sentir tellement impuissante et tellement en colère. Pourquoi la moitié de la population de la planète est-elle considérée comme étant née pour satisfaire les bas instincts d’une minorité de l’autre moitié de cette population?
Ce ne sont pas tous les hommes qui sont des agresseurs, ce n’est même pas la majorité, mais ceux qui le sont généralement protégés de façon inconsciente par la société. On minimise l’impact de leurs geste, on leur trouve des excuses et on cherche à ne pas ébruiter les choses. Il ne faut surtout pas en parler, ça ferait trop de vagues.
Quelqu’un peut me dire pourquoi, pourquoi, pourquoi grand dieux faut-il qu’à chaque fois qu’on parle d’agression sexuelle, il y ait une main métaphorique qui se lève dans l’audience pour nous mettre en garde contre les dommages que le discours de dénonciation pourrait créer? « Ça ne concerne pas personne ce que je fais dans ma chambre à coucher! », « Elle n’a rien dit pendant 2 jours/semaines/mois/ans, c’est parce qu’elle l’a regretté après coup et qu’elle veut se faire du capital de sympathie », « elle n’a pas dit non, ça veut dire qu’elle voulait », « à les entendre parler, on ne peut pas être spontanés au lit, c’est toujours du viol si on a pas un contrat signé et notarié » « faire l’amour à une femme ce n’est pas l’agresser, c’est ça que je comprends moi, c’est dans la nature des choses », « à ce rythme-là, on aura plus jamais le droit de baiser ».
FUCK. THAT. TOTAL. ROTTING. HORSESHIT.
(Je suis tellement en tabarnack, j’en oublie ma langue maternelle!!!!)
Qui est-ce qui détermine si le partenaire A est consentant dans une relation sexuelle?
LE PARTENAIRE A.
FUCKING
PERSONNE
D’AUTRE.
Nop, c’est pas toi, ni la police, ni le juge, ni la loi, ni Louise Deschâtelets, ni le Pape, ni Robert Downey Jr.
Personne ne me dira ce dont j’ai envie dans la vie. Personne n’a le droit de me le dire, personne n’a le droit de vous le dire non plus.
LES ÊTRES HUMAINS NE SONT PAS DES BIENS DE CONSOMMATION AU SERVICE DE LA LIBIDO D’AUTRUI.
Je me fous que vous ayez payé 300 millions de dollars pour un souper de homard albinos dans un hôtel 5 étoiles que vous avez fait construire au sommet du mont Everest pour l’occasion, si elle dit qu’elle n’était pas consentante, ELLE N’ÉTAIT PAS CONSENTANTE ET VOUS N’AVEZ PAS DE CIRCONSTANCES ATTÉNUANTES.
Rien à foutre que la seule façon que tu as de bander ce soit en giflant ta partenaire, chacun son kink et t’as le droit de vivre le tiens, mais si elle te dit qu’elle ne veut pas ou qu’elle change d’avis après la première claque, c’est TA JOB D’ARRÊTER TOUT ET DE PASSER À LA SUIVANTE. Si tu continues, tu es un agresseur, point final.
Elle vous a dit bonjour? Ça ne veut pas dire qu’elle veut que vous lui pogniez une fesse.
Elle a une jupe courte? Ça ne veut pas dire qu’elle veut que vous lui flattiez une cuisse.
Elle vous a embrassé? Ça ne veut pas dire qu’elle veut que vous lui broutiez le minou.
Elle vous a fait une pipe? Ça ne veut pas dire qu’elle veut que vous la pénétriez.
Elle vous dit, « J’ai envie de toi » dans le bar? Ça ne veut pas dire qu’elle n’a pas le droit de changer d’idée rendue dans votre appartement.
Il n’y a pas de point de non-retour dans une relation sexuelle,
Il n’y a pas d’étape où on n’a pas le droit de changer d’idée,
Il n’y a pas de trop tard.
J’en ai ma claque des commentaires qui disent qu’une victime (femme ou homme) « aurait dû savoir dans quoi elle s’embarquait » quand elle se fait agresser, des commentaires sur ce qu’elle portait, ce qu’elle avait bu, son nombre de partenaires sexuels, ses habitudes au lit, sa carrière, etc.
Il n’y a pas de situation qui justifie d’agresser sexuellement une personne! Il n’y a pas de circonstances atténuantes pour un viol!
Je réclame le droit aux femmes d’avoir une vie sexuelle désinvolte au même titre que les hommes! Oui, je veux qu’on puisse suivre un gars qu’on a rencontré dans un bar chez lui et se le taper si ça nous tente et que ça ne devient pas NOTRE faute si on se retrouve dans un fossé le lendemain matin. Ce ne serait pas non plus la faute du gars si la situation était inversée!
De toute façon, ce n’est pas l’étranger au bar qui est le plus dangereux, c’est le gars que tu connais. Dans 80 % des infractions d’ordre sexuel en 2002, la victime connaissait son agresseur et la proportion n’a certainement pas baissé 12 ans plus tard.
Quand c’est ton chum qui décide que « ça me tente pas » ça ne veut rien dire parce qu’en tant que conjointe, c’est ta job de soulager ses envies, t’es pas avec un étranger que t’as rencontré il y a deux minutes!
Quand c’est ton frère ou ton cousin qui se glisse dans ta chambre, tu t’es pas fait sauter dessus au coin d’une ruelle sombre!
J’en ai MARRE qu’on blâme les victimes pour leurs agressions, qu’on dise qu’elles ou ils ont couru après, qu’elles ou ils auraient dû rester sobres, rester avec le groupe, s’habiller plus modestement, rester enfermés dans une cage dans un coffre-fort de banque pour éviter de se faire violenter.
NONONONONONONONONONONONONONONONONONONONONONONON!
Ce n’est pas à la victime de ne pas se faire agresser, c’est à l’agresseur de ne pas agresser!
Oui, vous devez dire à vos filles d’éviter les rues sombres, se méfier de leurs drinks, faire attention, parce que, malheureusement, les monstres existent, mais si le pire arrive, VOUS N’AVEZ AUCUN DROIT DE LUI DIRE « TU AURAIS DÛ ». CE N’EST PAS DE SA FAUTE!!!!!!
Saviez-vous qu’au Canada, avant les années 70, c’était légalement impossible de violer son épouse? Parce que dans les liens sacrés du mariage, on doit faire son devoir, que ça nous tente ou non.
On parle d’il y a moins de 50 ans, pas du Moyen-Âge!
Une prostituée se fait payer pour coucher avec un client, mais ça ne vous donne pas le droit de briser l’entente qui disait que votre 100 $ vous donnait droit à une pipe et la pénétrer de force! C’est quand même un viol! Si vous payez pour un café au resto, personne ne va vous laisser repartir avec une pizza en disant « ben fallait s’y attendre, on vend de la bouffe, c’est pas vraiment un vol, c’est notre job de nourrir le monde… »
Une actrice porno n’est plus un jouet sexuel dès qu’elle est en dehors de votre écran. Elle fait une job. C’est vrai que si elle travaille avec une compagnie réputée, elle peut choisir ses partenaires et s’amuser au travail, mais ça ne veut absolument pas dire qu’elle est une nymphomane qui vas vous enfourcher dès qu’elle va vous voir et ça ne lui enlève pas le droit de dire non! Personne de sain d’esprit ne va sacrer une volée à Daniel Radcliffe parce qu’il ne veut pas vous faire apparaître un patronus!
Blâmer les victimes, peu importe le crime, est un comportement répugnant que je n’expliquerai JAMAIS.
Les réseaux sociaux ont transformé des histoires déjà horribles en torture de tous les instants pour les victimes qui non seulement se voient blâmées pour leurs agressions, mais voient leurs agresseurs défendus sur la place publique comme étant victimes d’une pute qui cherche à détruire leur réputation.
LES ACCUSATEURS ONT AUSSI DROIT À LA PRÉSOMPTION D’INNOCENCE, COMME LES ACCUSÉS. Ils et elles disent la vérité jusqu’à preuve du contraire.
Oui les fausses accusations de viol ça existe… dans 4 % des cas… Alors lâchez-moi avec les « c’est surement une menteuse qui veut se faire du capital de sympathie » Les statistiques disent qu’il y a un maximum de chances qu’elle dise la vérité. La seule réaction raisonnable c’est de fermer sa gueule et de laisser la police enquêter calvaire.
En novembre 2011, Rehtah Pearson, une jeune fille de 15 ans s’est rendue dans la maison d’une amie près de chez elle en Nouvelle-Écosse. Le seul souvenir qu’elle a eu de cette soirée est une vague impression d’avoir vomi à un moment donné. Mais très rapidement, des photos de la jeune fille en train de se faire violer se sont mises à circuler sur internet et Rehtah a reçu le titre de « pute de l’année » à son école. Rehtah s’est retrouvée seule, face à une école hostile et une force de police qui refuse de donner suite à un cas de « rumeurs ». En 2013, elle a choisi de se pendre pour arrêter l’horreur qui avait envahi sa vie.
En août 2012, à Steubenville en Ohio, une jeune fille intoxiquée se retrouve à l’arrière d’une voiture avec des garçons. Son chandail et son pantalon lui sont retirés, elle est pénétrée avec les doigts par un de ses voisins de banquette et par un autre garçon une fois rendue à destination. L’un d’entre eux a même tenté de la forcer à lui faire une fellation, mais elle était trop partie pour réagir au pénis dans sa bouche. Le tout a été filmé et photographié par les autres personnes présentes. Toute cette documentation s’est retrouvée sur twitter, facebook et youtube. Au moment du procès, sur CNN, le reporter disait :
« Incredibly difficult, even for an outsider like me, to watch what happened as these two young men that had such promising futures, star football players, very good students, literally watched as they believed their lives fell apart…when that sentence came down, [Ma’lik] collapsed in the arms of his attorney…He said to him, ‘My life is over. No one is going to want me now. »
(Extrèmement difficile, même pour un étranger comme moi, de voir ce qui arrive à ces deux jeunes hommes qui avaient un futur si prometteur, des stars de l’équipe de football, de bons étudiants, de les regarder alors qu’ils voient leur vie s’effondrer… quand la sentence a été rendue [Ma’lik] s’est effondré dans les bras de son avocat… Il lui a dit « Ma vie est finie. Personne ne voudra de moi maintenant »)
Parce que la vie de la victime n’est pas ruinée elle…
Tabarnak.
Audrie Pott, 15 ans, à Saratoga, s’est suicidée en 2012, huit jours après qu’elle ait été violée et que des photos de son agression sexuelle se sont retrouvées sur les médias sociaux.
Les deux victimes des viols à l’école secondaire Torringthon au Connecticut ont été blâmées pour leur agression sur Twitter et leurs agresseurs ont été défendus vigoureusement par leur entourage.
JE NE COMPRENDS PAS. JE NE COMPRENDRAI
JAMAIS.
Comment peut-on traiter une jeune fille de 15 ans, qui était VISIBLEMENT inconsciente, et donc, totalement incapable de consentir a une relation sexuelle, de pute et traiter ses agresseurs en victime de salope qui ruine leur vie?
Comment peut-on agir ainsi et prétendre appartenir au genre humain???
Comment peut-on excuser de la violence sexuelle en disant « boys will be boys »
No they will not, they are supposed to become men for fuck’s sake!
Les exemples que je vous ai donnés concernent des victimes et des AGRESSEURS adolescents. Je regarde des photos de la fille de ma soeur qui a l’âge de Retha et Audrie au moment de leurs viols et j’ai froid dans le dos…
Mais ce n’est pas mieux chez les adultes…
Des théories ridicules circulent disant qu’une femme ne peut pas tomber enceinte des suites d’un viol, car son corps aurait une « défense naturelle » qui empêcherait la fécondation en cas de traumatisme. Donc si une femme tombe enceinte, ce n’était pas un viol.
Allez raconter ça à un biologiste qu’il vous éclate de rire en pleine face!
Le taux de testostérone, cette fameuse excuse miracle qui régit la violence et la drive sexuelle des êtres humains, combinée aux phéromones, qui apparemment feraient perdre tout le contrôle d’un homme sur ses actions. Certain, c’est très scientifique et surtout pas du tout insultant comme insinuation que tous les hommes sont des bêtes incontrôlables juste pour excuser quelques écœurants dans la gang. Way to go boys!
L’habitude encore très présente chez la police, mais aussi dans les cours de justice, de décrire dans les détails l’habillement d’une présumée victime. Pourtant, il n’y a pas de dispositions dans la loi qui parlent d’un habillement quelconque qui rendrait une relation non consentante légale.
Le médecin militaire qui dit à son patient en soignant les blessures à son anus « son, men don’t get raped. »
CeeLoo Green, qui dit sur Twitter que si la victime ne se souvient de rien, ce n’est pas du viol, car un viol, c’est traumatisant et on se souvient d’un événement traumatisant.
COMMENT PEUT-ON PENSER UNE CHOSE PAREILLE?
Jian Ghomeshi a tout d’abord parlé d’habitude avec le rough sex pour expliquer les premières accusations avant de se fermer comme une huitre lorsque je les accusations se sont multipliées. Chose, t’aurais peut-être dû t’assurer qu’elles étaient d’accord avant de les étrangler. Le BDSM n’est pas une excuse pour faire du mal à quelqu’un!
Comment peut-on appeler la pénétration d’une personne alors qu’elle est raide, les dents serrées, qu’elle pousse sur nos épaules ou qu’elles n’a aucune conscience de ce qui se passe autour d’elle “faire l’amour” ou même “baiser”. Quel plaisir peut-on trouver à ce genre de rencontre?
Alain Vadeboncoeur explique ses propres sentiments sur la culture du viol d’une façon éloquente qui m’a touchée profondément. http://bit.ly/1wCz5LH
La culture du viol EXISTE et il est temps de se sortir la tête du sable. Il faut TOUS en tant que citoyens faire notre part, en dénonçant les agresseurs, en écoutant les victimes et en leur donnant le bénéfice du doute et en éduquant nos enfants sur la sexualité.
Il faut que les garçons et les filles sachent ce qu’est une relation sexuelle consentante et qu’ils le sachent AU MOMENT DE LA PUBERTÉ.
Oui, il y a beaucoup d’exemples de sexualité et de relations malsaines dans la culture (50 Shades of Grey est une relation tellement abusive, j’ai envie de créer une machine qui rendrait Christian Grey réel pour pouvoir le foutre en prison personnellement), mais si les femmes au foyer américaines avaient appris comment repérer une relation abusive, elles ne penseraient pas qu’un gars qui te tape violemment dessus a coup de ceinture et qui ne s’arrête même pas quant tu éclates en sanglots est un bon dominateur et que c’est kinky, ce ramassis d’ordures ne serait pas devenu un best-seller.
Ce n’est pas à la porno à apprendre à vos fils comment agir avec une femme, ce n’est pas à la porno à apprendre a vos fille comment vivre leur sexualité, calvaire!
Parler de sexualité avec les jeunes (que ce soit avec les parents ou à l’école) devrait être un processus constant qui débute dès le moment où ils demandent comment sont faits les bébés. Pas besoin de parler de viol à un gamin de 5 ans, mais on parle d’amour, d’affection et de câlins.
On explique à sa petite fille que si son ami à l’école ne veut pas qu’elle lui prenne la main, c’est vrai que ce n’est pas le fun, mais il ne faut pas insister, c’est lui qui décide, c’est sa main à lui.
Et même chose si c’est votre fils, c’est cute qu’il aime sa voisine, mais si elle ne veut rien savoir de lui, il faut lui apprendre à passer à autre chose et bien lui faire comprendre que ce n’est pas de sa faute à lui si elle ne l’aime pas, mais ce n’est pas de sa faute à elle non plus.
Pas toujours évident, je vous l’accorde, mais qui a dit qu’élever des enfants l’était?
Dès le moment où votre partenaire cesse de démontrer de l’enthousiasme pour ce que vous lui faites, CE N’EST PLUS DU SEXE.
Est-ce que ça veut dire qu’on n’a pas le droit d’être mauvais au lit?
YEP.
Heureusement, être bon au lit, ça s’apprend et il n’est jamais trop tard pour apprendre.
Si votre blonde n’a visiblement pas de fun, vous arrêtez tout.
Ensuite, vous lui demandez si elle veut continuer, et ce qu’elle a envie que vous lui fassiez pour la remettre dans le goût.
Si elle ne sait pas, testez quelques trucs, soyez créatifs, la bouche et les doigts sont souvent pas mal plus efficaces que Pablo le Pénis Protubérant pour faire geindre votre copine. Allez-y doucement pour ne pas lui faire mal et surveillez ses réactions.
Si elle ne veut pas continuer, vous allez dans la salle de bain, vous vous faites couler une bonne douche, vous flattez un peu Pablo et vous allez faire dodo.
AUCUNE AUTRE RÉACTION N’EST ACCEPTABLE. CONDUISEZ-VOUS COMME DES ADULTES, SI VOUS VOULEZ LES PRIVILÈGES D’UNE VIE ADULTE.
Et si quelqu’un vous force à faire quoi que ce soit contre votre volonté, parlez, dites-le, dénoncez.
Je vais vous croire, ce n’est pas votre faute.
Matante Elise Out.
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