Il y a pas longtemps, j’ai décidé que j’avais besoin d’écrire quelque chose de l’fun. parce que…
It’s the end of the world as we know it. And I feel fiiiiiiiiiiiine! (No I don’t)
Donc j’ai annoncé le début du Grand Visionnement Chris Evans. Le sujet Ultime. L’Amour de ma Vie avec un Gros A. J’adore cet homme. Je vais me tapper un fun fou à faire ce projet. Il a une filmographie… Éclectique. Du blockbuster au film d’Auteur, du chef d’oeuvre aux navets, il a tout fait. Comédie, drame, chick flick, action, horreur, scifi, il a TOUT fait. Ça va être génial.
Cependant, en débutant le long et minutieu travail de taper « Chris Evans » dans la barre de recherche sur IMDB.com, mon cerveau est retourné vers les deux autres Grands Visionnements que j’ai fait : Tom Hardy (le meilleur acteur de cette génération, dont @ me) et Channing Tatum (…it’s Channing Tatum, est-ce que je dois vraiment expliquer?) et, sans y aller avec tous les films qu’ils ont faits depuis la fin de leurs Visionnements, je me suis dit qu’ils avaient chacun un film récent dont j’ai envie de parler.
Alors on va regarder ensemble Logan Lucky, où je pourrai débuter mon chant d’adoration pour Daniel Craig, qui continuera dans Knives Out, le premier billet du Visionnement Chris Evans, pour couvrir le film de Channing le plus intéressant en carrière (ok Foxcatcher est ex aequo).
Mais tout dabord, regardons Tom Hardy, père extraordinaire, dans le film qu’il a accepté de faire à la demande de son fils Louis, mon film préféré de toutes les versions de la franchise Spiderman, et j’ai nommé: (hit it Marshall)
(Cette toune est un ver d’oreille extrêmement désagréable, ce qui est 400% approprié pour une histoire de parasite. Magistral!)
Donc, je suis en congé aujourd’hui. J’ai un rendez-vous à 13h, mais tout de suite après, je pars Venom sur Netflix et je commence à tapper. Gardez l’oeil ouvert dans les prochaines heures/prochains jours pour Venom: ou comment Eddie Brock a retrouvé son groove grâce à une âme soeur venue de l’Espace.
Warning, j’ai le béguin pour 99% du cast de ce film. Matante va être TRÈS hormonale dans cette review. (Jenny Slate…oh Jenny.. be still my heart).
Danse de la joie! Je peux parler d’un film que j’aime!!!!!!!!!
21 Jump Street
Rôle : Greg Jenko/Brad McQuaid
Connaissez-vous le concept de métahumour? C’est à dire de l’humour qui rit de l’humour. Les deux films de Jump Street utilisent ce concept de façon géniale. Et ils sont MAGIQUES!!!
Ok, je vous parle du premier, mais j’en dis pas trop parce que vous devez le découvrir par vous même, il est trop drôle. Et si vous êtes bons en anglais, regardez la version originale, les jokes sont meilleures dans leur milieu naturel.
Ce film est un peu le bébé de Jonah Hill, il a participé au scénario, c’est lui qui a convaincu Channing de participer au film et ils sont tous les deux producteurs.
C’est, pour ceux qui l’ignorent, basé sur une très populaire série américaine de la fin des années 80, qui mettait en vedette Johnny Depp et Peter DeLuise à propos de policiers infiltrés dans des écoles secondaires. C’est 21 Jump Street qui a mis Depp sur la map.
Ce n’est pas un remake à proprement parler, puisque les personnages joués par Channing et Jonah ne sont pas les mêmes que ceux joués par Johnny et Peter, mais le film reprend l’histoire de base et les clichés du genre.
TOUS les clichés du genre.
Le beau gosse un peu niaiseux.
Le nerd mal dans sa peau.
Le capitaine qui crie.
Les cliques de l’école.
Le directeur frustré.
La prof en chaleur.
Les parents envahissants.
Le house party qui dégénère.
Ce qui est cool, c’est que ce film est 100 % conscient de ces clichés et le dit directement dans le texte. Par exemple, le capitaine Dickinson (Ice Cube, super performance) est le typique capitaine de police noir hurleur et je le cite : « I know what you’re thinkin’: angry, black captain. Well guess what? I’m black, and I worked my ASS off to be the captain. And sometimes, I get a little angry, so suck a dick! ». La scène avec le capitaine Hardy juste avant qu’ils soient assignés au programme Jump Street est juste un bijou de self-awareness trop cool.
Donc on a Greg Jenko (Tatum) et Morton Schmit (Hill). Le film débute alors qu’ils sont à la veille de graduer de l’école secondaire. Schmit le nerd rejet se fait humilier par Jenko le footballeur et tous les deux, pour des raisons différentes, manquent le bal des finissants.
7 ans plus tard, ils se retrouvent dans la même classe à l’Académie de police. Ils décident de s’aider mutuellement, Jenko entraîne Schmit pour les tâches physiques et Schmitt aide Jenko à étudier pour les tests écrits et ils deviennent de bons amis.
Une fois gradués, ils sont affectés à la surveillance d’un parc et appréhendent un motard pour possession de drogue. L’arrestation est invalide, puisque Jenko n’a pas lu les droits au suspect et le capitaine Hardy leur donne une dernière chance : comme ils ont l’air jeunes, il les envoient dans l’équipe de Dickinson sur Jump Street, faire du travail sous couverture.
Dickinson leur donne une enquête sur une nouvelle drogue qui est distribuée dans une école secondaire. Ils doivent se faire passer pour les frères Brad et Doug McQuaid et trouver le fournisseur avant que la drogue sorte de l’école et se retrouve partout. Brad, l’intellectuel qui fait de la chimie avancée est la couverture de Schmit, et Doug, le membre de la troupe de théâtre et champion de course, est celle de Jenko. Cependant, à leur arrivée à l’école, Jenko se trompe en parlant avec le directeur et leurs couvertures sont inversées.
Donc, Jenko, le bel imbécile (oh, Channing est tout mignon dans ce film, mais son personnage n’a VRAIMENT PAS inventé le bouton à 4 trous) se ramasse chez les nerds et Schmit le rejet se retrouve avec la clique des populaires.
S’en suit une série d’aventures dans lesquelles nos héros mettent leur amitié à l’épreuve et apprennent une belle leçon de vie.
Entrecoupé de beaucoup de langage vulgaire, situations loufoques et Dakota Johnson pré 50 Shades.
Oh et un super caméo de Depp et DeLuise. Essayez de les trouver!
C’est vraiment un film le fun. Un humour pipicaca et niaiseux, mais qui ne nous prend pas pour des valises. Les parodies des dernières années m’ont toutes laissée froide (exception de « Vampires Suck », mais il était acceptable, sans plus). Depuis Hot Shot Part Deux, j’avais toujours l’impression que ces films ne faisaient aucun effort. Jump Street est tellement un super vent de fraîcheur, groupe!
J’adore ce film.
On sent qu’il a été pensé et fait avec plein d’amour. Tous les acteurs sont excellents, mais je donne une grosse mention spéciale à Dave Franco, le petit frère de James, qui joue un grano-snob-écolo tout à fait génial. On a tellement envie de lui foutre un Big Mac venu par avion et emballé dans du papier fait d’arbres amazoniens en plein dans sa gueule suffisante. Magnifique performance.
Mais tous les comédiens s’en donnent à cœur joie et ont clairement un fun noir à jouer dans cette comédie. On voit que tout le monde a bien compris son personnage (la job numéro un des réalisateurs, bien accomplie) et ils se jettent tous dedans à pieds joints sans pousser à l’extrême clownesque (sauf un, mais c’est voulu et j’en dis pas plus).
Channing est à son meilleur ici, timing parfait, il joue les 15 watts sans avoir l’air d’un attardé non fonctionnel, il est drôle à mourir ( « I know the reason, it’s Glee. Fuck you Glee! » ) et lui et Jonah Hill ont une chimie du tonnerre (mais ils ne battent pas son pairing avec The Rock, qui restera toujours mon couple de rêve!). Ce film, comme Foxcatcher, démontre que Tatum est vraiment un bon comédien, pas seulement une belle gueule. J’espère sincèrement qu’il va faire plus de comédies à l’avenir, parce qu’il brille comme un diamant dans ce genre.
21 Jump Street est à la fois un hommage à la série d’origine et une parodie de films policiers extrêmement bien faite.
Ce n’est pas une machine à cash facile comme les Meet the Spartans et autres parodies faciles des dernières années. Et ce n’est pas non plus un remake paresseux. En fait, dans la fameuse scène avec le Capitaine Hardy, ils s’en moquent en disant clairement au public qu’ils savent qu’ils seront comparés à ces deux genres de films. Ils admettent le cliché du studio en manque d’inspiration qui se rabat sur la nostalgie et les jokes faciles pour engranger des profits sans effort. Mais ils mettent des efforts dans leur film et font la preuve que ce n’est pas le genre qui est problématique, c’est le système. On peut faire de bons films, peu importe le genre, ce qui importe, c’est de mettre du travail et du sérieux dans nos efforts.
Bref, hyper grosse recommandation, super performance de Channing, 10 étoiles sur 5.
Disponible sur Netflix.
Allright, pour la semaine prochaine, que fait-on: Step up, Magic Mike ou Jupiter Ascending?…
Pas d’après RaeLynn, une jolie chanteuse country blondinette. Todd a parlé de son hit « God made Girls » il y a quelques mois sur Twitter, mais je n’avais pas écouté la chansons au complet avant ce soir et j’ai été renversée de découvrir que je n’étais pas une vraie fille!!!
Cette chanson est tellement pleine de clichés d’un autre âge, je pense qu’elle a été écrite par un voyageur temporel arrivé tout droit des années 50.
Entrons dans le monde merveilleux de RaeLynn et analysons les raisons que le Créateur a eu pour créer les petites filles. Et rions-en au possible, parce que sinon je vais me mettre à pleurer en pensant que cette tounne a été écrite en 2014….
Somebody’s gotta wear a pretty skirt, (Quelqu’un doit porter une jolie jupe)
Les Écossais sont insultés par cette affirmation.
Somebody’s gotta be the one to flirt, (Quelqu’un doit être celle qui flirte)
Joey dans Friends, Dean Winchester et le beau Marco dans La Petite Vie sont des filles.
Somebody’s gotta wanna hold his hand so God Made Girls (Quelqu’un doit vouloir tenir sa main, alors Dieu a fait les filles)
Sinon, il passerait sa journée avec la main dans ses culottes ou les doigts dans le nez…
Somebody’s gotta make him get dressed up, (Quelqu’un doit le faire s’habiller propre)
C’est pour ça que tous les chefs d’entreprises portent des complets, s’il n’y avait pas de filles, ils irraient travailler en chemise hawaienne et bas blancs dans des sandales… En janvier…
Give him a reason to wash that truck, (Lui donner une raison de laver ce camion)
POUAHHHHHHHHHHH!!!!! Attends juste une minute, sans les filles, les gars ne laveraient pas leur trucks? Cocotte, t’as jamais rencontrée mon frère Phil, il lave MON char tellement il aime pas voir un char sale.
Somebody’s gotta teach him how to dance, (Quelqu’un doit lui apprendre à danser)
Chaning Tatum and Patrick Swayze beg to differ…
So God made girls.( Alors Dieu a fait les filles)
Et Satan a fait les femmes.
He needed something soft and loud and sweet and proud (il a besoin de quelque chose de doux et bruyant et tendre et fière)
Doux: je me suis pas épilée depuis un bout, mes jambes font compétitions au dos de mes chats, donc ok. Bruyant: CHECK! Tendre: À mes heures. Fière: Lol, non, j’ai aucune fierté, je suis une tonne de ridicule sur deux pattes. Oh, mais j’oubliais, je ne suis pas une QUELQUE CHOSE, je suis QUELQU’UN, donc c’est raté, je ne suis pas une fille.
Voici une fille d’après cette description:
But tough enough to break a heart (mais assez forte pour briser un coeur)
Les filles ont une forte teneur en cholestérol, c’est connu.
Something beautiful and breakable that lights up in the dark (Quelque chose de beau et de fragile qui s’illumine dans le noir)
On parles d’une fille ou d’une lampe? RaeLynn, chérie, si tu t’illumine dans le noir, je pense qu’une visite chez le médecin est de mise.
So God made girls, God made girls (Alors Dieu a fait les filles, Dieu a fait les filles)
He stood back and told the boys, « I’m ’bout to rock your world. » (il s’est levé et a dis aux garçons “je vais changer votre vie”)
Avant les filles, les gars l’avaient facile, ils pouvaient jouer à GTA en mangeant du Kraft Dinner direct dans la casserole en paix, maintenant que Dieu a créé les filles, ils sont obligés de prendre une douche et s’habiller et bientôt, ils ne pourront plus jouer qu’à Barbie’s beauty salon! #GamerGate #DoxxGod
And God made girls (for singing in your front seat) (Et Dieu a fait les filles [pour chanter sur le siège avant])
Je ne chante sur le siège avant que quand c’est moi qui conduit, et toujours “Baby Got Back”, parce que je rêve d’avoir un gros derrrière.
God made girls (for dancin’ to our own beat) (Dieu a fait les filles [pour dancer sur notre propre rythme])
Ok, RaeLynn, tu gagnes celle-là, mais il y a pas 2 000 façons de rendre la vaisselle intéressante…
He stood back and told the boys, « I’m ’bout to rock your world. » (il s’est levé et a dis aux garçons “je vais changer votre vie”)
Apparement Dieu a fait les filles pour remplir le monde de musique et de danse. Mesdames, nous sommes toutes Kevin Bacon dans Footloose. (merci Starlord de nous avoir rappelé l’héroïsme de M. Bacon)
And God made girls. (Et Dieu a fait les filles)
Je pensais que les filles venaient des feuilles de choux…
Somebody’s gotta be the one to cry (Quelqu’un doit être celle qui pleure)
Pour qu’on puisse lui dire d’arrêter de faire une montagne avec rien?
Somebody’s gotta let him drive (quelqu’un doit le laisser conduire)
Pourquoi avoir un permis ou une voiture quand tu as un chum?
Give him a reason to hold that door so God made girls (Lui donner une raison de tenir la porte, alors Dieu a fait les filles)
C’est sûr que s’il tiend la porte pour personne, ça a l’air cave en maudine…
Somebody’s gotta put up a fight, (quelqu’un doit se battre)
Ah RaeLynn! Attention à ta jolie jupe!
Make him wait on a Saturday night (Le faire attendre un samedi soir)
Oui, parce que regarder la peinture sécher, c’est le mercredi soir.
To walk downstairs and blow his mind, (descendre l’escalier et le faire exploser son cerveau)
J’arrive juste à penser à scène dans « Not another teen movie » quand la fille passe au travers de la marche et tombe au sous-sol. Chris Evans était très impressionné!
So God made girls. (Alors Dieu a fait les filles)
Avec du sucre, des épice et toutes les jolies choses!
Something that can wake him up and call his bluff and drag his butt to church (Quelque chose qui peut le réveiller, dénoncer ses menteries et le traîner à l’église)
Une maman? Ah non, les mamans sont des personnes, pas des choses…
Something that is hard to handle (Quelque chose de difficile à manipuler)
C’est vrai que toutes ces larmes et cette crème hydratante nous rends glissantes…
Somethin’ fragile to hold him when he hurts (quelque chose de fragile pour le tenir quand il a mal)
Une béquille faite de crystal…
So God made girls, God made girls (Alors Dieu a fait les filles)
Et les infirmières, les mamans et les toutous.
He stood back and told the boys, « I’m ’bout to rock your world. » (il s’est levé et a dis aux garçons “je vais changer votre vie”)
Plus besoin de se masturber en regardant un parterre de melons d’eau!
And God made girls (for singing in your front seat) (Et Dieu a fait les filles [pour chanter sur le siège avant])
Pour quand la radio du pick-up est pétée.
God made girls (for dancin’ to our own beat) (Dieu a fait les filles [pour dancer sur notre propre rythme])
He stood back and told the boys, « I’m ’bout to rock your world. » (il s’est levé et a dit aux garçons “je vais changer votre vie”)
Dorénavant, vous devrez laver vos truck, vous habiller propre et aller à l’église. Merci Dieu!
And God made girls
Et Dieu a fait la Macarena.
Somebody’s gotta wear a pretty skirt,
Somebody’s gotta be the one to flirt,
Somebody’s gotta wanna hold his hand
So God made girls, God made girls
He stood back and told the boys, « I’m ’bout to rock your world. »
And God made girls (for singin’ in your front seat)
God made girls (for dancin’ to our own beat)
He stood back and told the boys, « I’m ’bout to rock your world. »
So God made girls
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